Lecornu face au défi urgent de composer un gouvernement après les défections

5 godzin temu
Le Premier ministre Sébastien Lecornu, le 11 octobre 2025 à l'Haÿ-les-Roses, dans le Val-de-Marne Martin LELIEVRE

Sébastien Lecornu fait face à un défi majeur pour composer rapidement un nouveau gouvernement après les défections de ses partenaires politiques. Le Premier ministre doit déposer un projet de budget au Parlement avant mardi pour respecter les 70 jours constitutionnels d'examen requis avant le 31 décembre.

Les contraintes de temps se renforcent avec l'annonce d'Emmanuel Macron de se rendre lundi en Égypte pour marquer son "soutien à la mise en oeuvre de l'accord présenté par Donald Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza". Ce déplacement présidentiel pourrait compromettre la tenue d'un Conseil des ministres ce jour-là.

Défections en cascade

Les Républicains ont claqué la porte samedi, refusant toute participation au nouvel exécutif tout en promettant un "soutien texte par texte" au Parlement. L'UDI leur a emboîté le pas, tandis qu'Horizons, le parti d'Édouard Philippe, réserve sa participation "dans l'attente de ce que va proposer le Premier ministre pour le pays".

Lecornu peut désormais compter sur le camp présidentiel, qui a ravalé ses critiques samedi, et le MoDem de François Bayrou. Pour accélérer le processus, le Premier ministre pourrait se contenter de nommer quelques ministres régaliens et les responsables des Finances et du Budget.

Ultimatum socialiste

Le Parti socialiste reste la seule force capable de sauver le gouvernement de la censure immédiate, mais pose des conditions strictes. Le parti exige "l'abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d'achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites", faute de quoi "nous le censurerons".

Olivier Faure, premier secrétaire du PS, précise qu'une telle suspension "n'épuiserait pas le débat sur le budget et l'avenir de la France, mais ce serait un gage de sa bonne foi et de sa volonté d'ouvrir une nouvelle période" selon La Tribune Dimanche. À l'exception du PS, l'ensemble de la gauche, le Rassemblement national et l'UDR d'Éric Ciotti appellent à la censure immédiate.

Promesses de Lecornu

Sébastien Lecornu, qui avait démissionné lundi dernier estimant que "les conditions n'étaient plus remplies", promet de faire de męme si elles "n'étaient plus remplies à nouveau". "Je ne ferai pas n'importe quoi", assure-t-il à La Tribune, qui indique qu'une nomination gouvernementale pourrait intervenir lundi ou mardi.

Sources utilisées : "La Tribune", "Tribune Dimanche" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

Idź do oryginalnego materiału