Fini le "woke" : le Pentagone veut des "guerriers"

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Pete Hegseth, ministre de la Défense américain, prononce un discours à la base de Quantico, en Virginie, le 30 septembre 2025 Andrew Harnik

"Fini ces conneries", a déclaré Pete Hegseth, chef du Pentagone, en présentant mardi sa nouvelle vision de l'armée américaine. Le ministre de la Défense veut abandonner les "détritus" des programmes de diversité pour constituer une armée de "guerriers".

Dans un discours aux accents virilistes, il a promis de mettre fin à des "décennies de déclin" devant des centaines de généraux et amiraux convoqués sur la base militaire de Quantico, près de Washington.

Fin des politiques "woke"

Pete Hegseth a critiqué les "règles d'engagement stupides" et les soldats en surpoids, appelant l'armée à revenir aux normes des années 1990. L'ancien présentateur de Fox News veut une armée concentrée sur ses capacités létales plutôt que sur la diversité raciale ou de genre.

"Cette réunion vise à mettre fin à des décennies de décadence, parfois évidentes, et parfois cachées", a-t-il assuré. "Nous sommes devenus le ministère du woke. Mais cela s'arręte aujourd'hui", a-t-il ajouté.

Nouvelles normes physiques

Le ministre exige désormais que les militaires soient rasés de près et portent les cheveux courts. De nouvelles normes physiques plus exigeantes entrent en vigueur, calquées sur des standards masculins, y compris pour les femmes.

"Les normes doivent ętre uniformes, neutres sur le plan du genre et élevées, sinon ce ne sont pas des normes" et elles provoquent "la mort de nos fils et de nos filles", a-t-il martelé. Il a dénoncé les soldats en mauvaise forme physique et critiqué les "généraux et amiraux gros dans les couloirs du Pentagone".

Règles d'engagement modifiées

Pete Hegseth a balayé les règles actuelles régissant le recours à la force sur le terrain. "Nous donnons carte blanche à nos combattants pour intimider, démoraliser, traquer et tuer les ennemis de notre pays", a-t-il déclaré d'un ton martial.

Cette approche a récemment été appliquée dans les Caraïbes, où l'armée américaine a tué plus d'une douzaine de personnes lors de frappes contre des trafiquants de drogue présumés. L'administration Trump n'a donné aucun élément sur la dangerosité représentée par ces personnes.

Vague de licenciements

"Si ce que je dis aujourd'hui vous pèse sur la conscience, alors vous devez agir avec honneur et démissionner", a conclu Pete Hegseth. Plusieurs responsables militaires ont déjà été poussés vers la sortie.

Le président Trump a notamment limogé en février le chef d'état-major Charles "CQ" Brown, sans donner d'explication. Ont également été renvoyés la cheffe de la marine, des Gardes-côtes, le vice-chef d'état-major de l'armée de l'air et plusieurs avocats militaires de haut rang.

Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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