Quatorze familles se mobilisent juridiquement dans l'affaire des abus sexuels sur des nourrissons à l'hôpital André Grégoire de Montreuil. Selon Le Parisien, huit d'entre elles ont déposé plainte tandis que six autres se sont constituées partie civile.
Les familles vivent une situation d'incertitude extręme depuis plus de 18 jours. « Ces familles ignorent encore si elles sont victimes directes ou indirectes des agissements des mis en cause. Cette incertitude est pour elles extręmement dure à vivre », explique Me Besma Maghrebi-Mansouri, avocate représentant les parties civiles.
D'après HuffPost, l'affaire a éclaté lorsque Juliette S., une infirmière de 26 ans, s'est présentée volontairement au commissariat début août. Elle a reconnu les faits tout en désignant son compagnon Redouane E. comme l'instigateur des actes.
Mise en examen et contrôle judiciaire
Les deux suspects ont été mis en examen pour agressions sexuelles sur mineur et captation d'image à caractère pédopornographique. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire à la mi-août, selon les informations révélées.
Les faits se seraient déroulés entre décembre 2024 et janvier 2025, selon les aveux de l'infirmière. Le parquet de Bobigny a déjà contacté cinq familles pour vérifier si leurs enfants figurent sur les vidéos enregistrées.
Critiques du système judiciaire
Me Myriam Guedj Benayoun, qui représente les huit familles plaignantes, dénonce l'absence de détention provisoire. « En France, les crimes de pédocriminalité demeurent encore largement tabous. Ce qui pourrait contribuer à ce manque de réaction ferme des autorités », critique-t-elle.
Les familles ont également demandé la copie de leurs dossiers médicaux et saisi la Commission des usagers de l'hôpital. « Cela fait plus de 18 jours aujourd'hui que ces familles sont dans le flou absolu et n'ont aucune réponse de la part de l'hôpital », déplore l'avocate.
Sources utilisées : "Le Parisien", "HuffPost" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.